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A-t-il été question d’évaluation ou de bulletin dans cette campagne qui s’achève?

Oui et Non.

En fait, dès le début de la campagne, on pouvait espérer que l’on parlerait d’éducation, et par extension peut-être d’évaluation. 31 jours plus tard, force est de constater que ce n’est pas le cas.

Pourtant, au tout début, il a été question d’évaluation lorsque Jean Charest et Jacques Duschesneau ont lancé le festival de la note. Jean Charest s’attribuant la note de 8 sur 10 sur son travail contre la corruption, alors que l’ancien policier ne lui donnait pas plus de 2 sur 10. (Article du Devoir du 4 août 2012)

Cela nous permet quelques constats sur l’autoévaluation et l’évaluation par les pairs. D’abord, en évaluation, il faut se donner des critères communs.Une évaluation holistique ne s’appuyant que sur des impressions mènent rarement à des jugements solides. Ensuite, l’autoévaluation permet d’obtenir des informations sur les étudiants (candidats dirons nous ici), mais ces informations ne doivent pas être intégré directement au bulletin de l’étudiant, elles doivent être interprétées et analysées par l’enseignant (l’électeur dirons nous ici). En effet, l’autoévaluation permet de savoir comment se perçoit l’étudiant, mais n’est en rien un jugement objectivable de celui-ci. Les mêmes préoccupations doivent exister lors de l’utilisation de l’évaluation par les pairs qui peut, comme c’est clairement le cas ici, devenir un outil pour attaquer un collègue plutôt qu’un outil pour l’aider à progresser.

D’ailleurs, la corruption (ou sa chasse) n’est pas le seul sujet ayant été évalué. Greenpeace a aussi émis un bulletin sur les positions environnementales pour chacun des 7 partis présents partout au Québec. (document PDF ici.)