(Juste pour vous amuser ce matin.)
Le débat en Alberta sur la politique de ne pas donner de 0 à des élèves anime la place publique.
http://www.edmontonsun.com/2012/06/24/no-zero-policy-to-be-debated
http://www.cbc.ca/news/canada/edmonton/story/2012/06/26/edmonton-school-board-meeting-no-zero.html
Il est difficile d’avoir ce genre de conversation, surtout que l’on y mêle des éléments touchant le concept de compétence, d’indépendance des critères (un étudiant fort en mathématiques peut ne pas remettre un travail, ça ne fait pas de lui un élève faible en mathématique) et la politique de rétribution des écoles selon la performance des élèves.
Je crois que ces débats rappellent à quel point les notes sont aussi un moyen de communication et que présentement, il existe un manque de compréhension des personnes à l’extérieur de l’école et des intervenants en évaluation. Certains médias jouent toutes ces questions comme des scandales, évitant qu’une conversation sur les notes ait véritablement lieu. Le problème de l’expertise n’est donc pas unique au Québec.
Voici un lien avec une entrevue avec l’enseignant, si cela vous intéresse:
http://www.albertaprimetime.com/Stories.aspx?pd=3842
Personnellement, je suis déçu qu’un enseignant de physique ne mentionne que le fait de donner 0 (dans un groupe où la moyenne est 75% par exemple) est problématique, mathématiquement. D’où le fait que maintenant on cherche à pousser l’utilisation d’échelles où le milieu (3 sur 5) est représentatif d’élèves montrant une habileté moyenne. Avec une échelle centrée à 75%, le milieu (50%) n’a plus de sens. C’est d’ailleurs pourquoi, au Québec, dans le calcul de la CRC (cote R), on ne tient pas compte des notes inférieures à 30%.
Bon mercredi.