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L’évaluation des compétences (selon Olivier Rey)

Je sais que ce n’est pas la première fois, mais je poste ici la plus récente chronique de Question d’éducation (la version de France Info). Dans cette chronique, Olivier Rey (lien vers son blogue) traite de deux éléments importants liés à l’évaluation des compétences (particulièrement au collège):

1) D’abord, la fameuse opposition entre les connaissances et les compétences n’a pas d’appui théorique. En effet, on ne peut être compétent sans avoir les connaissances nécessaires. Cela est vrai d’un garagiste, cela est vrai d’un élève. L’exemple durant la chronique est d’ailleurs assez éclairant sur cette question. (Nous avions d’ailleurs écrit cela la semaine dernière.)

2) Aussi, Olivier Rey revient sur un autre aspect est tout aussi frustrant: la confusion commune entre l’évaluation et la notation. Cette confusion entre ces deux processus importants, mais différents mène plusieurs enseignants à adapter l’évaluation des compétences (qui est une appréciation autant du point d’arrivée que du chemin parcouru par l’élève) afin d’établir la note des élèves (dans le bulletin par exemple). Comment favoriser l’amélioration des élèves quand on gèle dans le dossier les premières tâches d’évaluation que l’on corrige. Dans une approche par compétences, l’important est le point d’arrivée, le fait de documenter le parcours de l’élève est surtout pour aider les élèves à progresser, mais en tenant compte de leur difficulté. Cela est un changement souvent négligé. Au Québec, cela explique pourquoi, à l’arrivée du nouveau programme, on proposait de fonctionner par cycle (de deux ans) plutôt que par année.

Voici donc cette chronique. Elle me réconcilie un peu avec Éric Davidenkoff qui m’avait un peu déçu la semaine dernière (voir Tweet plus bas).

Voici le texte dont il est question dans ce reportage. (PDF ici)

Voici mon tweet de la semaine dernière. Cette journée-là, Éric Davidenkoff parlait à un représentant des grandes écoles… (lien ici)

Excellente semaine. 4 jours pour en faire 5, c’est toujours un peu du sport.